Dans les escaliers infernaux [PV Sarah]

Ces chers escaliers...A eux tous seuls, ils formaient un véritable labyrinthe de marches. De quoi se perdre pendant des heures quand on ne reconnaissait plus son chemin. Cela m’était arrivé au début de ma première année. J’avais mis plus de 2 heures à trouver le chemin ma salle commune. Je souris en repensant à mes jeunes années dans le château, j’avais l’impression que cela s’était passer il y a des siècles ! Soudain, sans donner d’avertissement, les escaliers se mirent à se déplacer violemment. Il fallait faire vite ou nous serions obligés de faire grand détour. C’était l’inconvénient avec eux, leur mobilité. Sans que je m’en aperçoive, Sarah avait prit ma main et m’entraînait à toute vitesse vers l’escalier qui changeait de direction. Je fis tout de même attention à ne pas trébucher sur une marche en courant, j’aurais vraiment eut l’air ridicule. Nous dûmes sauter pour atteindre l’escalier en mouvement mais au moins, nous avions réussi à le rattraper. Je lançai un sourire joyeux à Sarah et me redis compte qu’elle ne m’avait pas encore lâcher la main. Un million de questions s’imposa à mon esprit. Le prendrait-elle mal si je lui lâchais la main ? Les filles avaient parfois des réactions si complexe ! Je la regardais, pensif. Elle devait surment se demander ce que j’avais à la regarder comme sa…

Non, Sarah Ledermann ne c'était pas, mais alors pas du tout rendue compte que sa main était toujours collé à celle de Pâris. D'ailleur, si elle s'en était rendue compte, peut être que cela ne l'aurait pas tellement gêné, qui sait ?! Ce fut le regard, aussi étrange qu'il fût, que lui lança le jeune serdaigle qui la ramenna dans la réalité et, prenant quelque peu de rougueur aux joues, la jeune fille détacha sa main de celui-ci.

-Oh... désolé, je n'avait pas fait attention que je tenais toujours ta main...

La gryffondor était un peu gêné. Mais cette état d'être ne durera certainement pas très longtemps. Reprennant sa route, elle lança, le regardant:

-Tu viens ?

Des rougeurs apparurent sur le visage de Sarah, laissant entrevoir sa gène. Rougrir lui allait bien, colorant son visage d'une teinte rose agréable à regarder. Elle me lacha doucement la main. Je me trouvai bizarrement immobile, raide comme une statue de marbre. Je me rendis soudain compte de mon idiotie. Ce n'était pas la première fois qu'une fille me prenait la main, alors pourquoi avais-je réagi ainsi? Je mis cela sur le compte de l'adolescence, même si la mienne était bientôt derrière moi. J'haussai les épaules. J'entendis Sarah s'excuser,après tout, elle avait juste oublier qu'elle me tenait, rien de plus.

-Oh ce n'est rien ne t'en fait pas.

Elle reprit la route de la bibliothèque. J'avais momentanement oublié où nous allions et lui me fallut quelques secondes pour m'en souvenir tout à fait. Sarah était déjà à 10 pas de moi, alors que je n'en avais fait aucun. Elle vut peut être que j'étais en arrière car la jeune Gryffondor me demanda si je comptais venir ou pas.

-Excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris.

J'avançai vers elle et nous continuâmes notre route.

Les rougueurs disparûrent des joues de la jeune Sarah. Ces denrières reprirent leurs teinte normal, à savoir blanche, mais quelque peu bronzées sur les bords. Alors que le serdaigle la rejoignit, elle lui adressa un sourire et ferma un millième de seconde seulement ses yeux, l'air de dire: "Ce n'est rien, ça arrive à tout le monde".
Ils reprirent alors leur route vers la bibliothèque. Il marchèrent tranquillement et ne croisèrent pratiquement personne. D'un côté, la jeune gryffondor préférait plustôt ça que de rencontré je ne sais combien d'élèves et qu'ils aient le droit à des regards bizare de certains ou encore à des questions de la part d'autres. Heuresement que tout le monde ne réagisait pas ainsi !
Les deux jeunes gens arrivèrent devant la bibliothèque. Sarah tourna et, sans prendre garde, en rentra das un serpentard. Celui-ci, déjà bien ennervé, s'ennerva au quart de tour.

-Tu peux pas faire attention ! Sâle boufon d'or !

Ce ne fut peut être qu’une illusion mais le trajet qui menait à la bibliothèque me parut interminable. On aurait dit qu’ils avaient rajoutés des kilomètres et des kilomètres de couloir. Peu à peu, les rougeurs de Sarah disparurent, faisant réapparaître sa peau légèrement bronzée sur ses joues. Je passai la moitié du trajet à me répéter mon idiotie et ne m’arrêtai que quand je réalisai que nous étions arrivés à destination. Je regardai l’autre bout du couloir, me faisant un itinéraire complet pour arriver à ma salle commune. J’avais encore pas mal d’escaliers à monter…Pourquoi ne faisaient-ils pas installer des escaliers automatiques comme j’en avais vu chez les Moldus ? Sa m’aurais évité toutes ces marches.
Le couloir me parut un peu trop désert. Tant mieux, cela m’évitait les regards impolis et les chuchotement sur mon passage. Finallement c’était nettement mieux ainsi. Alors que j’allai dire aurevoir à ma camarade, celle-ci bouscula quelqu’un qui sortait de la bibliothèque. Vu la réaction et les insultes du bousculé, je n’eus aucun mal à deviner sa maison. Pourquoi tous les vert et argent étaient si impérieux et arrogant ? Vraiment que des snobes. Je levai les yeux au ciel.

-C’est un sport chez vous les Serpentard que d’insulter quiconque peut vous toucher ? demandai-je, agacé.

Le serpentard en question commença à sortir sa baguette, ne souhaitant pas laissé le serdaigle lui parlait de cette manière. mMais Sarah se mit directement entre lui et Pâris, lui tournant ainsi le dos. Elle regarda le jeune homme dans les yeux et lui dit callement.

-Laisse tombé... ça va encore finir en combats tout ça...

Sincérement, la jeune gryffondor n'avait pas envie que se soit le cas, pas une seconde fois. Surtout dans les couloirs, ils risqueraient de tombé sur un proffeseurs et là, il y avait plusieurs solutions, soit ils gagnaient une retenue, soit ils fesaient perdre un certain nombre de points à leur maisons, soit ils avaient un avertissement. La dernière solution était sans nul doulte la meilleur.

Je vis le bousculé sortir sa baguette de sa poche. C'est fou comme les vert et argent ne supportent pas qu'on leurs dise leurs 4 vérités ou que l'on blesse leurs ego surdimensionnés. Il pointa sa baguette vers moi, cherchant sans doute un sort qui me ferait regretter mes paroles. Avant qu'il n'en ait eu le temps, Sarah s'interposa entre nous. Vraiment, la poisse me collait-elle aux baskets ou était-ce un simple hasard de me mettre tous les Serpentard que je croisai à dos? Je regardai autour de nous pour voir si un professeur ou même un préfet pouvait arrêter cette altercation ridicule. Je n’en vis aucun dans les parages, il allait donc falloir que nous réglions cette histoire seuls, Sarah et moi. Malgrès les avertissements de la jeune Gryffy, le Serpentard n’avait pas l’intention de baisser sa baguette. J’avais déjà entendu parler de ce type. Il faisait partit d’une bande de fauteurs de trouble qui prenaient un malin plaisir à se croire au dessus de tout le monde. Il lança à l’adresse de Sarah :

-Si tu ne te pousses pas, je n’hésiterai pas à te lancer un sort à toi aussi !

Il avait l’air sérieux. Je mis doucement Sarah derrière moi. Si il devait y avoir de la casse, autant qu’il s’en prenne à quelqu’un de sa hauteur.

-Ce n’es pas une façon de s’adresser à quelqu’un, encore moins à une fille. On ne te l’a jamais apprit ?

Sarah se retrouva donc derrière Pâris. Là, elle le regarda lancé sa phrase au serpentard qui ne semblait pas si content que ça. D'ailleur, celui-ci envoyé un sort a jeune homme, mais la Gryffondor fut plus rapide. Sortant sa baguette, elle lança un sort de protecto et le sort se retourna contre son expéditeur qui se retrouva allonger sur le dos un peu plus loin. Voilà ce que c'était de jouer les malins ! Peut être que se faire battre par une élève plus jeune et sois-disant moins forte que lui le calmera un peu ! Mais il ne fallait pas crié victoire trop vite. En effet, le fesseur de troubles se releva très vite et leva à nouveau sa baguette vers les deux jeunes gens. Oui, comme la miss l'avait pensée, tout ça allait belle et bien finir en bagare...

Enervé par ma remarque, le Serpentard leva sa baguette et marmonna une formule. Je n'eus pas le temps de prendre la mienne dans ma poche que Sarah avait déjà la sienne à la main. Lançant le sort de Protego, l'attaque envoyée fut redirigée vers son expéditeur qui tomba sur le dos. Je regardai la jeune Gryffondor perplexe. Ses réflexes m'impressionnaient. Le type se releva plus vite que prévu et nous visa une nouvelle fois. Cette fois, j'eus le bon sens de prendre ma baguette et de me baisser sufisament pour que le sort ne m'atteigne pas. Je jetai un coup d'oeil vers Sarah. Elle n'avait rien, il avait mal visé. Après un sentiment de soulagement pour mon amie, je me souvint brusquement qu'une bagarre était en cours. Je pointai à mon tour ma baguette sur lui.

-Locomotor Mortis!

Le maléfice du Bloc-Jambes le fit tomber à terre. Il resta là, à se tortiller par terre, lançant un flot d'injures vers moi et Sarah.

Le jeune serdaigle lança alors un sortilège de bloc-jambes sur le serpentard. Celui-ci le ressut en plein fouet et tomba à terren ne pouvant plus faire un seul pas, ni même se relevé. Sarah pensa que c'était le moment de partir loin de lui et d'avoir la paix. Les injures qu'il leur lança étaient toutes des plus sutpides. Par exemple, à miss Ledermann, il lui lança une injure du type: "Sâle boufone d'or". Mais cela ne lui fit aucun effet. Pa sla peine de ce mettre dans des états pas possible à cause d'un type qui n'en vallait pas peine !
La jeune fille prit à nouveau Pâris par la main et l'emmena dans la bibliothèque. Elle alla jusque dans une allé de livres complétement vide et lui dit:

-On devrait resté là... le temps que son sortilège se stop ou qu'on le retrouve...

Elle se racla la gorge, comme si elle avait un mauvais présentiment.

[Suite à la bibliothèque Smile

]

» Sarah =P
» Dans le Parc [Mandy]
» Dans un couloir sombre