Minuit [PV Sirius]

Elle était déjà bien assez mal à l'aise comme ça, c'était bien inutile d'en rajouter. Et pourtant, Sirius, gros cerveau qu'il est, l'avait fait ! C'était vraiment nécéssaire ? Non, pas du tout ! Il l'attrapa donc à son tour par le bras, simplement pour lui signifier que ça ne lui dérangeait pas du tout. Et même que, si elle voulait se venger, elle pouvait bien lui rendre la pareille. Tout pour lui rendre sa bonne humeur, qui s'était légèrement envolée par sa faute. Ses joues prirent une légère teinte rosâtre lorsque Yelly constata qu'il connaissait déjà cette pièce. Une énième gaffe en l'espace de moins d'une minute. Incroyable, tout de même ! Néanmoins, ils passèrent trois fois devant le mur et entrèrent dans la pièce. Sirius entra dans celle-ci en lâcha le bras de Yelly et jeta un coup d'oeil circulaire à la salle.

- Hey mais... C'est Lily ! S'exclama-t'il inutilement en s'approchant des quelques photos. Bien sûr que c'était Lily, pas besoin d'être un dieu pour s'en rendre compte ! Jamais il n'aurait imaginé qu'elle aurait pu passer du temps avec une Serpentarde. Maintenant connaissait un peu mieux Yelly, il pouvait davantage comprendre cette amitiée pour le moins hors du commun. Ah... Si seulement Lily était aussi ouverte d'esprit avec James, peut-être que son meilleur ami aurait plus de chance dans ses amours avec la rousse ! Il se tourna alors vers la section Quidditch. Décidément, c'était celle qu'il aimait le plus dans cette salle ! Son goût prononcé pour l'Irlande était discutable et lui arracha une petite grimace, mais le balai au milieu de tous ces trèfles verts n'en restait pas moins attrayant. Il s'approcha et l'effleura du doigt, reconnaissant immédiatement de quel modèle il s'agissait.

Ce n'est qu'après l'avoir minutieusement examiné qu'il songea enfin qu'il avait remporté le défi. Enfin... Seulement à moitié, puisque Yelly connaissait déjà la cuisine. Mais ce n'était certainement pas le moment d'aborder le sujet pour lui annoncer sa défaite, pas après sa réplique stupide. Il se contenta donc d'aller de sauter sur le divan et s'étendre sur celui-ci. La main derrière sa tête, cette dernière appuyée contre l'accôtoir et les pieds dépassant de l'autre côté du fauteuil, Sirius avait tout simplement le regard fixé sur le plafond, une petite chanson stupide qui tournait en boucle dans sa tête. Il baissa ensuite les yeux vers Yelly, debout à côté de lui, qui semblait attendre quelque chose.

- Oups... Marmonna-t'il en réalisant qu'il prenait tout l'espace, sur l'unique divan de la salle. Il se redressa donc et prit s'asseoya plus normalement, laissant ainsi une place de grandeur convenable pour Yelly.

Je rigola lorsqu'il me tira par le bras, m'entrainant par le fait même dans la Salle sur Demande. Idiot ! Il n'avait pas besoin de me faire la même chose pour que je le pardonne, je l'avais crue lorsqu'il s'était excusé. N'empêche que cet attention me flatta quelque peu, sans que je ne sache vraiment pourquoi. Il me lâche à l'entrée de la salle examinant celle-ci de près. Le seul fait qu'il fut entré dans ma salle me mis extrèmement mal à l'aise. Personne à part moi y avait mit les pieds. Pas même mon jumeau. Ça me stressa un peu, qu'allait-il pensé de ma salle ? Je me tordis les mains dans l'attente d'une quelquonte réaction. Il remarqua mes photos, mais biensur que c'était Lily, qui d'autre ? Bon daccord peut-être qu'il ne portait pas très attention à la jeune Rousse et qu'il ne m'avait jamais vraiment remarquée à ses côtés. N'empêche que j'avais souvent assistée au baffe donné à James par mon amie. Mais bon ... !

Il effleura mon balai et je me raidie. Pourquoi touchait-il à mon balai ? Personne n'y touchait. Je ne savais pas trop pourquoi, mais ce balai était sacré pour moi. Je ne voulais pas que presonne y touche, lui pourtant le faisait. Je me mordis la langue pour ne pas protestée, chose qui me surpris quelque instant car je ne me gênais jamais pour protestée. Contente qu'il eu reporté son attention ailleur je le suivis jusqu'au divan où il s'y coucha. Hum-hum ... pardonnez-moi très cher, mais j'aimerais bien y poser mes fesses également ! Il n'avait pas l'air très pressé de m'octoyer une place à ses côtés et je commença à taper du pied, en attente. C'est décidé, si dans 5 seconde il ne bouge pas ses fesses je m'assis dessu. 5 ... 4 ... 3 ... 2 ... Je m'approche et entama son mouvement lorsqu'il se rendit enfin compte de ma présence et se tassa pour me laisser un petit coin de fauteuil. Je me laissa donc tomber dessu.

- Merci , dis-je moqueusement.

Je rammassa mes jambes sur moi, les serrant de mes bras et regarda les joueur Irlandais voler à travers leur posters. J'avais tellement hâte au prochain championnat du monde, je ne savais pas trop si mon équipe allait s'y rendre, mais ce championnat était tellement important, il y avait des joueurs d'un niveau incroyable et parfois, si on était chanceux, le matche durait très longtemps. Je n'avais jamais eu la chance d'y allée, mais cet été il se déroulait ici en Grande-Bretagne. C'est sur que j'y allais, jamais je ne manquerais une telle occasion ! Je repporta mon attention sur le Lion assi à mes cotés.

- Eh B.. Sirius, j'hésita sur le nom, ne sachant pas vraiment si je devais l'appeler « Black », tu vas à la Coupe du Monde de Quidditch cet été ? Ça va être formidable ... T'imagine ! Ça fait plus de 125 ans qu'elle n'est pas venue en Grande-Bretagne !

Je me perdis dans mes pensés, toutes orientés vers la Coupe.

- C’est vraiment une question ? S’esclaffa -t-il, Bien sûr que j’y vais, tête de linotte ! Tu crois vraiment que je manquerai une occasion pareille ? J’en bave depuis que je suis en âge de marcher ! Les voir voler, en vrai, pas juste sur les photos, avoir un autographe, les toucher... Ah... Le paradis...

Les yeux dans le vide, Sirius divaguait totalement, sur son petit nuage de bonheur, comme chaque fois que quelque un parlait de la Coupe. Tellement qu’il ne remarqua même pas que la serpentarde l’avait appelé par son prénom. Quoique ça ne l’aurait certainement pas dérangé, de toute manière, car pour l’instant, le seul le Quidditch était important. Seul James et quelques autres mordus de ce merveilleux sport avaient le courage de lui en parler et de l’accompagner dans ses délires, tous ses autres amis aillant conscience que lorsqu’ils prononçaient le nom de « Coupe de Quidditch », ou quelque chose s’y apparentant, il fallait s’attendre à n’entendre parler que de ça, et des performances des diverses équipes y participant, pendant la demi-heure qui suivait. Cette journée bénite où la compétition aurait lieu allait décidément compter parmi ses meilleurs moments en compagnie de son meilleur copain. Car, comme il fallait s’y attendre, les deux acolytes s’y rendaient ensemble !

Mais quel mauvais goût... L’Irlande, pff ! Croire qu’ils pourraient remporter la coupe, c’était de la pure et simple naïveté ! La Pologne était et resterais toujours la meilleur équipe qui sois ! Bon, il fallait stopper tout de suite ces divagations s’il ne voulait pas que Yelly s’endorme, assommée par ses commentaires incessants qui, s’il ouvrait la bouche, ne tarderaient pas à débouler. Excellente tactique pour se taire, Sirius aurait bien engouffré quelques autres éclairs aux chocolats... Mais le glouton les avait déjà tous dévorés ! C’était sans compter le pouvoir de la salle, qui fit aussitôt apparaître un plat de guimauve à la demande de Sirius. Celui-ci approcha sa guimauve embrochée du foyer, une pratique purement moldue, qui n’en était pas moins délicieuse, tout en se calant encore plus confortablement dans le fauteuil.

- Une guimauve ? Demanda Sirius avec amusement en désignant du doigt le bol. Rah et puis, tant qu'a avoir fait l'effort de tendre sa main jusqu'au bol... Autant en prendre une ! Il en attrapa donc une et la lança en l'air. La guimauve retomba directement dans sa bouche grande ouverte. Lancer parfait ! Il en prit une deuxième et se tourna vers la Serpy. Ouvre grand la bouche ! Et hop ! Un deuxième lancer parf... Zut ! À côté ! Dans le front, pour être plus précis. Sirius laissa échapper un éclat de rire, et enfouit tout de suite sa main dans le bol pour recommencer. Comme s’il n’arrivait pas à patienter jusqu’à l’hiver pour une de ces mémorables bagarres de boule de neige avec le quatuor, il devait commencer immédiatement avec Yelly !

À l'entendre partir sur ses divagations en lien avec la Coupe du Monde je le suivis, écoutant avec « passion » ce qu'il disait, divagant mentalement avec lui, j'avais tellement hâte d'y être, j'avais même commencer à barrer les jour sur le claandrié accrocher près de mon lit à baldaquin. Et comme lui j'attendais cela depuis que ... depuis toujours. Moi et mon frère n'avions que 1 ans et demi et déjà nous montions un mini-balai et prenions pour différentes équipes. J'espérait de tout coeur que l'Irlande se rendent à la Coupe ! Je voulais tellement rencontrer leur poursuiveur vedette, Adam Cooper. Cooper, Cooper, Cooper, il volait tellement bien ! C'était le premier à résussir une finte particulièrement difficile sans tomber de son balai. C'était mon idol incontesté. Eh puis il y aurait tout les autre, si seulement il pouvait se classer pour la finale ! Eh puis en plus s'il réussissaient j'aurais gagnée mon pari. Car j'avais parier 50 gallions, ce qui n'était pas un petit montant, avec mon frère qu'il se rendrait jusqu'à la coupe, ou du moins qu'il battrait l'Espagne, son équipe favorite qui selon moi n'est pas digne de se rendre jusqu'à ka Coupe ! J'ouvris la bouche pour continuer de divaguer avec lui, je ne m'étais même pas rendue compte qu'il avait cesser de parler et qu'il avait commencer à manger des guimauves. Je commeça :

- Ouais je sais ! J'espère que l'Irlande vont ...

Je reçu une guimauve dans le front, me rappellant qu'il m'avait crié quelque seconde auparavant d'ouvrir ma bouche, chose que je n'avais pas fait biensur. Je reçu la guimauve directement dans le front, surprise. Je le vis qui se payais ma gueule, c'est sur que je devais avoir une drôle de tête, toute surprise, ne comprenant pas encore très bien ce qui venait de m'arriver, mais s'il pensait qu'il allait s'en tirer comme ça, et que j'allais le laisser me bombarder sans rien faire ... il se trompait sur toute la ligne. On n'attaque pas Yelly Akers avec des guimauves sans s'en prendre à son tour ! Je plongea sur le bol, en même temps que lui, essayant de prendre le plus de guimauves possible à la fois. Je me recula tout de suite, en riant, et lançant à l'aveuglette des guimauves en sa direction, essayant de me protéger tant bien que mal, sans tombée du fauteuil, jusqu'à ce que j'en reçoive une autre en plein visage.

- Oh ! T'es con, dis-je en riant, tout en sachant très bien que je ne devais pas avoir l'aire plus intelligente présentement.

Je pris littéralement le bol et le lui lança de toute mes focre au visage sans vraiment pensé que ça pourrait lui faire mal.

J'arrêta de bouger une fraction de seconde, anxieuse. J'espèrait ne pas lui avoir trop fait mal, il plaisantait, alors je prends cela pour un non. Je recommença à rigoler, la situation était trop drôle et j'étais euphorique. Je le vis afficher un sourire rieur, très beau sourire, mais peu importe, il me surpris en roulant les yeux au plafond. Fouillez-moi pourquoi j'en avais aucune idée, je veux dire ... j'avais même pas bougé entre le sourire et le levage de yeux au plafond, en tout cas, c'est pas ce soir que j'allais essayer de comprendre un gars. Il me hêla rapidement, par mon prénom, alors j'imagine que moi aussije pouvait l'appeler ainsi, me sortant de mes pensé, « pourquoi-tourne-t'il-les-yeux » et me rammenant à la réalitée. Je me reporta machinalement mon attention sur Black qui tout d'un coup décida de me lancer des guimauve par la tête. Au début, tout doucement, ça ne faisait que chatouiller et c'était bien drôle, mais ça ne resta pas longtemps ainsi, il me lança carrément plusieurs poignés de guimauves par la tronche. À croire qu'il en restait un bon nombre.

J'attendis patiemment qu'il ai épuisé ses munition, après tout une guimauve ne fait pas bien mal, et brandi ma beguette en l'air.


- Accio Guimauves.

Je vis des guimauves sortir de tout les coin de la pièce. Et même de la craque de divan. Eh bien, sois moi ou lui, manquions de visous. Avec un sourire démoniaque , toujours en brandissant ma baguette, j'envoya la tonne de guimauve rassemblées devant moi directement sur lui. Je vis une quantitée effarante lui foncé dessu, beaucoup plus que pouvait en contenir le bol que Sirius avais demandé à La Salle. Oh, celle-ci devait m'avoir aidée, elle m'aimait bien cette Salle. Je me mit à rire, victorieuse, assistant au carnage. Je n'allais tout de même pas le laisser gagnée !

- Eh bien, on rit moins maintenant, lui lançais-je moqueusement.

[Désole ... zéro inspi ' ]

Mouhaha. Elle reconnaissait ma supériorité, et se laissait bombarder sans réagir ! Je suis un Dieu. Et, évidemment, sur mon nuage de perfection, je n’avais pas deviné le plan de Yelly... Assez habile, son air patient avant de prononcer la formule fatidique. Avec mon intelligence supérieure -qui n’avait pourtant pas pensé à cette brillante idée- , je devinais qu’au « Accio Guimauves » suivrait un autre sortilège qui propulserait lesdites guimauves en ma direction. Jamais une Serpentarde ne se laisse battre volontairement, et j’aurait dû m’en douter. Je me couvrais tant bien que mal derrière mes bras, qui n’offraient pas grande protection, pour échapper à la pluie de guimauve. Comment donc toutes ces guimauves avaient bien pu rentrer dans le bol quelques instants plus tôt ? Je voulais bien croire qu’il était grand -et dur, c’est surtout ça que je retenais-, mais de là à contenir toutes les guimauves... J’éclatai de rire et, l’attaque finie, me redressai debout pour tenter d’enlever la dizaine de guimauves. Je passai ma main dans mes cheveux pour enlever une des rescapées du premier nettoyage.

- C’est toi qui va moins rire plus tard, pendant tes trente minutes d’esclavage ! Je connaissais déjà la Salle sur Demande ! Donc... J'ai gagné, et tu avais tord ! Tu acceptes la défaite ? Demandai-je, un sourire ravi, un air quelque peu baveux au visage. Je ne pris pas la peine d'attendre sa réponse, elle n'avais pas le choix de se soumettre, de toute manière.

- Bon ! Laisse moi un peu réfléchir à mon utilisation du trente minutes... Un peu plus et je lui tirais la langue et me mettais à danser ! Mmh... Après mure réflexion, mieux vaut abandonner l’idée de la danse. Faut dire que ça faisait plutôt mauvaise impression. Je me contentai donc d’élargir mon sourire déjà impresionnant. Les réflexes ne changent pas : C'était toujours aussi gratifiant de battre quelqu'un, et en particulièrer un Serpentard.

je le regarda se faire enssevelir de guimauve, totalement pètée de rire. C'était vraiment très rigolo. Hilarant. Je le voyais se couvrir le visage devant le nombre interminable de guimauves qui ne cessaient de s'abbatre sur lui. Il se débarassa rapidement de ces résidu peut agréable à regarder, désormais plein de poussière, donc il n'étai même plus intéressant à manger. Je soupira regardant le tas de guimauves gaspillé. Enfait il y avait un peu d'ironie dans tout ça car je m'en fouttait un peu. Je demanda à la Salle de les faire disparaitre, ce qu'elle fit au doigt et à l'oeui, je vis même une guimauve qui était rester collé dans le fond de tête de Sirius qui disparu comme par magie ... par magie. Je souris devant son visage, j'avais eu le dernier mot, je l'avais carrément bombardé.

Cependant j'eu un peu moins envie de rire lorsqu'il souligna mes trentes minutes d'esclavage, il ne pensait pas vraiment que j'allais me soumettre à lui, je connaissais d'autres endroit dans le château ... Eh puis, il ne m'en avait toujours pas montré un que je ne connaissais pas ... les passages .... peut-être, mais j'imagine qu'ils les avaient déjà utilisés, en petit délinquant qu'il est . Je me remis à sourire malicieusement, sourire qui n'était pas toujours bon signe dans mon cas, mais qui pour le moment ne voulais pas nécéssairement dire quelque chose, c'était juste un genre de masque, pour le faire douter question de bien rigoler et de se payer un peu sa tête. Il restait biensur, en dernier recours la clairière aux licornes qui elle, j'en étais très certaine, il ne la connaissait pas. Je connaissais la forêt interdite, je n'avais pas la prétention de dire la connaitre comme ma poche, mais j'en connaissais un bout. Pas grand monde s'aventurait là-bas, Gryffondor ou pas.

- Quoi ? T'a pas gagné ! Mais qu'est-ce que tu racconte ! Tu ne m'as pas montré un endroit que je ne connaissais pas. Eh puis j'en connais d'autres. J'hésita, sur le point de lui dire ma clairière, mais je préférait la garder secrète pour le moment. L-Les passages pour se rendre à Pré-au-lard tu connais ?

J'était à peu près convaincue qu'il les connaissais, mais je ne perdais rien à vérifier.

Pas gagné ? De quoi elle parle elle ? Bien sûr que j'ai gagné ! Moui bon, je ne lui ai pas montré d'endroit qu'elle ne connaissait pas... Rah, c'est bon, c'est compris. Je rectifie : Je n'ai pas encore gagné, mais ça ne saurait tarder. Ça doit être facile à trouver, non ? Quelques passages et le tour est joué. Ceux qui menaient à Pré-Au-Lard peut-être... QUOI ?! C'est du piquage d'idée pur et simple ! Voilà aussi qui portait un gros coup sur l'orgueil des maraudeurs, nous qui croyions être les seuls à connaître ce passage... Et voilà qui portait aussi un gros coup sur ma réserve d'endroits inconnus !

- Oui, je connais, ronchonnais-je avec une moue déçue.

Que me restait-il maintenant ? Pas grand chose, à bien y penser. Quelques recoins de la forêt Interdite, un ou deux passages qu'elle connaissait surment puisqu'elle était au courant pour la sorcière et puis... Ah ! Ce que ça pouvait m'énerver, qu'elle connaisse tout ça ! Illumination soudaine : La tour de Serdaigles ! Vive les petites amies indiscrètes qui n'hésitent pas à emmener leur copain dans leur salle commune, comme cette Abbot quelque chose... Bon, bravo Sirius, tu connais l'emplacement. Reste tout de même un problème majeur : le mot de passe. En effet, contrairement à ceux des autres salles communes, ce n'était pas quelques mots simples, mais une énigme à résoudre. Serait-il un Gryffondor s'il renonçait à la moindre difficulté ? Non messieurs ! Restait plus qu'à espèrer qu'elle ne connaisse pas ce lui là aussi. J'imaginais déjà les premières années trembler dans leur lit pensant que nous étions des meutriers venus les assassiner dans leur sommeil... Hilarant ! Puisqu'il restait tout de même une part de doute quant à notre capacité à répondre à la question pour accéder à la salle, et puisque que je ne tenais pas absolument à passer pour un idiot incapable de répondre à ladite question, je préfèrais commencer par visiter le lieu de Yelly. Si elle était capable d'en trouver un, évidemment. J'ajoutai donc avec un air crâneur :

- Pff, incapable de trouver mieux ?

Il me le promit. J'observai ses yeux, son visage. Cherchant à l'examiner sous toute ses coutures. Soudain mon visage froid se transforma en un énorme sourire éclatant. J'avais confiance en lui, je savais qu'il allait respecter son engagement. J'étais presqu'heureuse de lui montrer mon endroit. J'en étais exité. Je ne l'avais jamais montré à qui conte. Pourquoi Sirius ? Il est là au bon moment. J'espère tout simplement que je ne regretterai pas mon geste. Mais je ne m'inquiète pas trop sur ce point, car je sais que Sirius est le genre de personne à tenir ses engagements. Toutes exiter je me retourna pour entamer mon chemin en lui murmurant :

- Allez viens, d'un ton enjoué.

Je partie, presqu'en gambadant, me ressaisissent au passage. J'arrêta au pas de la porte, m'assurant que personne n'était de l'autre côté, puis l'ouvri délicatement, revérifiant de nouveau.

Je repartie, traversai le couloir pour m'arrêter près d'un tableau qui représentait un animagus célèbre dont le nom ne voulait pas s'inscrire dans ma mémoire. Je bouscula le tableau qui ne fut guère content de son réveille forcé et entra dans l'un des nombreux passages secrets de Poudlard. Celui-ci était particulièrement restraint et je devais me baisser très bas pour me rendre à son extrémité. Après un descente rapide et abrupte dans ce passage j'en sortis.

Cependant, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je n'ai pas pris la peine de vérifier s'il y avait quelqu'un. J'entendis Sirius derrière moi qui se débatait dans le passages, mais un autre son avait capté mon attention. Un pas claudiquant. Personne ne marchait ainsi à part bien sur cet affreux consièrge. Ce viuex consièrge grincheux. Je fus soudain un peu paniquer car j'entendais les pas se rapprocher et je savais qu'il allait tourné l'angle du couloir dans quelques secondes.

Je repousai un Sirius qui avait réussi tant bien que mal à s'extriper du passage et me tassai avec lui dans le trou fermant le pan de tapisserie. C'était très inconfortable, j'avais son genoux qui me rentrait dans le dos et mes propres genoux contre la parrois brut du passage.

- Qui est là ?

Non, pas vrai, on était griller, Rusard connaissait tout les petits passages de Poudlard, il allait certainement nous découvrir et je ne voulais même pas imaginer la suite. Faut pas qu'il nous trouve, Faut pas qu'il nous trouve, Faut pas qu'il nous trouve, Faut pas qu'il nous trouve, Faut pas qu'il nous trouve, Faut pas qu'il nous trouve, Faut pas qu'il nous trouve, Faut pas qu'il nous trouve ... je fermais les yeux en plissant le nez espérant qu'il ne nous trouverais pas. Je sentais le souffle de Sirius dans ma nuque et je me sentis étrangement gênée. Je n'avais qu'une envie et c'était de sortir de cet espace confiné.

Nous attendîmes que Rusard ait terminé de marmoner et qu'il soit rendu loin puis je sortis, soulagée, suivit à coup sur de mon compagnon.

- Ha ha, on l'a échaper bel, dis-je d'un rire nerveux qui n'étais pas mien. Me trouvant idiote à rire ainsi je me tut.

[ Désoler de cet affreux RP ... beurk je l'aime vraiment pas ... =S ]

La promesse formulée, un sourire enjoué remplaca dès lors l'air froid et distant de Yelly, ce qui soulagea immédiatement Sirius. Son expression froide et distante avait quelque chose de si... Serpentard ? C'était le seul qualificatif qui lui venait à l'esprit. Bref, cet air n'avait pas sa place sur son visage. Il avait finit pas réussir à dissocier Yelly de l'image négative qu'il avait habituellement des serpentards et ne souhaitait pas qu'elles puissent se mélanger à nouveau, ne serait-ce que légèrement.

C'est avec un entrain non-dissimulé qu'il emboita le pas presque dansant de Yelly, ne s'arrêtant brièvement que pour jeter un coup d'oeil empressé, et pas très attentif, au couloir désert. Il s'engagea sans hésitation dans le passage secret qu'il connaissait déjà pour s'y être aventuré de nombreuse fois, non sans une certaine surprise de constater que Yelly était également au courant pour celui-ci. Elle ne finirait donc pas de l'étonner... Le dos plié en une courbe qui n'avait rien de naturel, il se heurta à tour de rôle la tête sur une excroissance du bas plafond, s'érafla le coude sur la parroi rugeuse et laissa échapper quelques jurons pour finalement arriver au terme -enfin- du passage.

Sans avoir le temps de savourer sa victoire triomphante du tunnel, il s'y vit vivement repousser par un tourbillon qui se prénommait Yelly, et qui plus est dans une position qui était tout sauf confortable. Non mais ! Exaspéré, Sirius allait lui faire par de ses commmentaires lorsqu'un "Qui est là" croassant retentit dans le couloir. Une voix étonnament famillière, qui n'avait jamais rien fait d'autre que le maudire et lui administrer punitions sur punitions. Rusard, évidemment. Qui d'autre se promenerait dans les couloirs en pleine nuit en apostrophant les élèves contrevenants ?

- C'est bien notre chance... Marmotta un Sirius en boulette, coincé entre la parroi et le dos de Yelly, ses jambes appuyées contre ce dernier. Une fois l'affreux concierge parti, ils s'empressèrent de sortir. En effet... Bon, allez miss, fini les excuses pour retarder le moment ou tu vas me montrer ce prétendu endroit ! Vu la gravité de la promesse qu'il venait de faire, jamais il n'aurait été porté de croire que cet endroit puisse ne jamais exister mais... il se plaisait bien à la taquiner à ce propos !

[Soudainement envie d'écrire à la troisième personne...!]

Pff il ausait encore me faire entendre que cet endroit était tout droit sortit de mon imagination. Ouais, ben il allait voir ce qu'il allait voir. J'entendis les pas de Rusard s'évanouir au bout du couloir et me dépêcha de sortir de cet petit endroit un peu trop étroit à mon goût. Un sourira espiègle et énigmatique s'afficha sur mon visage, je me retourna, lui agripant le bras et le tirant d'un bon coup vers l'extérieur du petit passage. Disons que je ne l'ai pas tirer en douceur. Je le regarda reprendre son équilibre, à mourir de rire. Oups, petite moue d'excuse, petit sourire accompagant celle-ci.

- Oups, désolé, dis-je faussement désoler. En fait je trouvais cela bien drôle, mais qu'est-ce qui me prenait ce soir ? Déconner avec un Gryffondor qui de plus est se nomme Sirius Black ? Bahh ... puis-je vraiment encore pensé ainsi ? Surment pas.

Je roulai les yeux au ciel, lui faisant signe de me suivre un peu plus rapidement.

- Aller chochotte on se dépêche ... on va pas y passer la nuit !

Je me remis à marcher rapidement, existé à la farfelue idée de lui montrer mon petit monde à moi. Nous descendîmes les milions de marches d'escalier que contenait le château et une fois dans le Hall, nous sortîmes enfin dehors. Je n'avais pas évlauer que ce serait si frisquet et je fus prise d'un petit frisson, mais décida de ne pas m'y attardée trop longtemps ... je n'était pas faite en chocolat non ? J'était forte ... allez Yelly, quand faut y allé, faut y allé !

Nous traversâmes le magnifique Parc de Poudlard, observant les étoiles qui sintillaient de milles feux. J'avais hâte de retourner dans mon petit coin ... je me sentais presque idiote de ne pas y avoir pensée plus tôt. Quoi de mieu que cette clairière enchenteresse pour décompresser et oublier mon stress face au essai de demain ? Rien bien évidement. Je continuait d'avancer, sentant la brise fraiche mordre ma peau à travers ma robe de sorcier. Un nouveau frisson. De nouveau je l'ignore, quoique j'aurais bien aimée pensée m'ammener une veste ... mais bon c'était une sortit légèrement imprévue. Arrivé à la lisière de la forêt interdite je me retourna vers mon compagnions et lui lança narquoisement :

- Eh chochotte ... t'as pas trop peur de la forêt dit-moi ?

Un petit clin d'oeuil espiègle au passage.

Toujours aussi délicate, cette Yelly.. Et toujours aussi sincère, à en voir son sourire qui, disons le franchement, était loin d'être crédible. Elle riait de ma gueule en plus ! Je maugréai pour la forme, aussi choqué que Yelly était désolée - pour vous donner une idée ...

- Chochotte.. Et c’est quoi encore ce surnom débile ?! Dieu de Poudlard, ou encore Sirius le Magnifique, ça passe toujours - et c’est drôlement apprécié en plus - mais chochotte.. Pff ! N’importe quoi ! Attend un peu que je t'en trouve un encore pire que celui-là... Et tu vas souffrir !

Me dépêcher ? Je rêve ou c’était une insinuation au fait que je n’avance pas assez vite ? Bon, ça y est, à bien y repenser, ce n’était pas seulement une insinuation : Elle ne disait de me dépêcher. Arrrg... Je résistai à l’envie de courir dans les couloirs afin de la dépasser. D’un côté, ça aurait été totalement immature, ce qui était... Tout à fait mon genre. Et ensuite, mon ego surdimensionné de mâle en aurait prit un méchant coup si elle était parvenue à me dépasser ! Je dévalai donc les marches à une vitesse respectable, mais pas assez pour prendre du retard tout de même, il y a des limites à la galanterie - disons finalement que c’était cela qui me retenait - passant devant des tableaux qui nous lançaient des regards réprobateurs. Nous déboulâmes à l’extérieur, direction : la forêt interdite, l'un des lieu de prédilection des créatures inquétantes et mystérieuses de Poudlard.

- Peur tu dis ? Je suis Sirius Black, gryffondor, l'incarnation même du courage et de la témérité ! La forêt n'a qu'à bien se tenir, me voilà !

Je brandis un poing victorieux et fier dans les airs pour accompagner mes paroles. Mon bras retombé et mon petit spectacle terminé, je lui adressai un sourire d'excuse d'où perçait une pointe de gêne par rapport à ce débordement quelque peu excessif.

Un vent plus froid que les autres souffla et, si je restai bien au chaud, protégé par ma cape de sorcier que j’avais rapidement sortie de mon sac et enfilée, ce n’était certainement pas la cas de Yelly. Un léger frisson dû à la température parcouru son dos et, homme si sensible que je suis, je m’en rendis compte. Je lui tendis donc ma cape, avec un simple sourire et un « Tiens, si tu as froid.». Je restais toutefois peu convaincu qu’elle l’accepterais. Elle provenait tout de même d’un rouge et or.. N’empêche, elle m’avait tant surpris cette dernière heure que je ne savais plus trop à quoi m’attendre. Et puis... qu'importe si elle l'accepte, tout garçon se doit de proposer sa cape à une pauvre demoiselle en détresse et en quête de chaleur. Il faut dire qu'habituellement prendre ladite dame dans ses bras était une pratique plus courante chez moi, mais je continue de croire que des manières de ce genre n'auraient été guère appréciées compte tenu de la compagnie que j'avais en ce moment, en l'occurence : Yelly.

Sans m'en préoccuper plus que nécessaire, je franchis les quelques pas qui me séparaient du couvert des arbres et y entrai avec l'insouciance qu'amène l'habitude. Aucunement besoin d'un léger signe de la main pour insiter Yelly à m'y rejoindre, elle marchait déjà avec assurance à mes côtés. Je caressai un instant la séduisante idée de tout simplement m'éclipser et me dissimuler derrière un arbre, pour voir sa réaction... Mais j'y renonçai rapidement, l'impatience de voir enfin ce qui se cachait derrière tant de mystères me gagnant et m'empêchant de retarder ce moment. J'enjambai quelques roches gisant par terre.

- Sympa comme ambiance! M'exclamai-je avec un sourire en coin, après avoir constaté le léger brouillard qui épaissisait encore davantage l'atmosphère inquiétante de la forêt, et qui lui donnait une allure toute particulière, pour ne pas dire sinistre. Bref, tout ce que j'adore !

Pourquoi ? Je trouvais que le surnom de '' chocotte '' lui allait très bien non ? Pff Dieu de Pourdlard ? Non mais ! Ha ha haa il me prenait vraiment pour une cruche ? Sirius le Magnifique ... bon il y avait un légère partie de vériter dans tout cela, mais ne compter pas sur moi pour le lui dire. Je lui envoya donc un petit ricanement en répètant à voix basse le mot '' Dieu ''. Donc après qu'il s'eut activer et qu'il m'eut si bravement répondut qu'il n'avait pas peur de la forêt ... il aurait pu tout simplement répondre par un petit '' non '' très significatif, mais non bien sur, '' Sirius le Magnifique '' devait sans faute nous sortir une des ses phrases stupide comme s'il se prenait pour le Dieu du Monde, oh attendez une minute, il se prenait pour le Dieu du monde.

J'éclata d'un rire franc ne sachant pas exactement pourquoi, mais je trouvais la situation assez drôle. Eh pourtant nous étions en train d'entrer dans la forêt interdite, marchant à travers ces arbres morts et tordus qui devait surment être morts et moi je riait à gorge déplyer, d'un rire franc et cristallin. Un frisson me retraversa soudain et mon rire faiblit. Sirius, oui mesdames, LE Sirius Black me tendit sa cape accompagner d'un sourire. Je tendis ma main pour récupérer le vêtement, car oui j'avais froid et je n'avais pas envi de faire mon orgueilleuse ou encore '' celle-qui-n-a-pas-froid '', de toute façon ce n'aurais pas été très crédible puisque j'avais la chair de poule. J'enfila la cape, me callant dedans l'odeur était agréable, viril. Je lui sevis un beau sourire en guise de remerciement, marchant plus profondément dans cette forêt, que étrangement j'appréciait beaucoup. J'avais appris à connaitre un peu cette forêt, bien sur je ne pouvais dire la connaitre vraiment, c'était un endroit magique et tout de même dangeureux, mais j'étais plus confiante et c'est à peine si je serrais un peu plus fort qu'à l'habitude ma baguette, baguette qui me servait de lumière dans cette forêt sombre.

Je rigola encore une fois la remarque de Sirius, il avait vraiment un don pour me faire rire, je commençais à apprécier un sincèrement mon compagnon nocturne. Je marchais derrière lui, suivant le santier tracer jusquà temps que nous arrivions à un arbre encore plus biscornu que les autre. Un grand sourire s'afficha sur mon visage cacher par l'obscurité. Nous approchions de ma clairière. J'avais tellement hâte !

- Eh Chochotte, c'est par ici, l'avetis-je avant qu'il ne continu à avance trop loin.

Je bifurqua pour m'enfoncer dans les bois, délaissant le santier, suivant un autre chemain qui était loin d'être tracer. Plus nous avançions plus la végétation prenait des teintes vertes plus joyeuses. On aurait dit que la forêt commençais à revivre. Tout d'un coup j'eu peur que Sirius soit déçu. Je veux dire, c'était un endroit magistrale pour moi, mais je ne sais pas trop ce qu'il và en penser, c'était un homme après tout. Oh eh puis, depuis que me souciais de ce que les autres allaient penser ? Mais tout de même je ne voulais pas qu'il se fasse trop d'à croire.

Je m'arrêta et me retourna vers lui.

- Je ne sais pas à quoi tu t'attends, ce n'est rien de si magnifique, bien cela l'est pour moi, mais je ne peux pas savoir ce que tu vas en penser. Je ...

Je soupira, me retourna et franchi les dernier mètre qui nous séparait de la clairière, écartant les branches et héritant de quelques égratignures.

Ce qui s'offra à nous me laissais tout simplement chaque fois sans mot. J'entrai dans la magnifique clairière, éclairer chaleureusement par la lune qui diffusait une jolie lumière rassurante. La pelouse y étaient verte et s'il aurait fait soleil je suis cetaine qu'elle aurait été verdoyante. Un petit ruisseau s'écoulait à l'autre bout de la clairière et le plus magnifique dans tout cela c'était de voir les licornes s'y abreuver. Je m'avança vers elles, elles étaient habituées à ma présence. Étrangement elle venait toujours me voir, un petit bébé licorne particulière chou m'afectionnait beaucoup. Eh oui sans trop m'en vanter ! Je m'agenouilla devant lui, flattant son pelage or, couleur propre au jeune licorne. Cepedant sans trop que je sache pourquoi elle partit rapidement comme si elle avait été effrayer par quelque chose. J'entendis une branche craquer et je me retourna, sauta sur mes et pointa ma baguette directement ... sous le manton de Sirius.

- Oups, désoler. Oh, je venais de saisir, les licornes préfèrent les filles.

Je lui afficha un petit sourire à la fois coquin et triomphant.

Si elle m'attifait encore une fois ce surnom débile, elle allait le regretter ! Chochotte une fois, chochotte deux fois, chochotte trois fois... ! Il y a des limites ! Depuis quand est-ce que le Grand Sirius Black se laisse faire ainsi ? Comme drame, on peut trouver pire qu'un surnom désagréable, mais tout même.... C'est donc exaspéré que je fis volte-face et lui emboîtai le pas. En effet, j’avais, dans mon empressement, dépassé Yelly et ne me dirigeait pas dans la bonne direction. Si quelqu’un vous le demande j’avais seulement voulu explorer un peu. Inutile de dire que je m’étais aussi trompé de chemin. Je roulai les yeux, yeux qu'elle ne verrai pas parce que de un, il faisait sombre et que de deux, j'étais derrière elle désormais. Mais bon, il me faut bien conserver un certain style, même lorsque personne n'est là pour le voir. Je poussai donc en prime un profond soupir pour ajouter de l'effet sonore à mon agacement. Tous les moyens sont bons pour que mon irritation se fasse enfin remarquer!

Nous continuâmes à se frayer difficilement un chemin à travers les branches qui tendaient vers nous et les roches et racines qui semblaient tout mettre en oeuvre pour nous faire trébucher. Chemin... Un bien grand mot pour désigner ou nous marchions. Je ne pourrais même pas dire petit sentier. C'était tout bonnement au milieu de nulle part, et je jetai un regard à Yelly ou perçait une pointe d'inquiétude. Elle marchait pourtant avec assurance et semblait savoir ou elle se rendait. Mmh... Je pris donc le parti de m'en remettre à elle -comment aurais-je pu faire autrement, je ne savais même plus par ou nous étions passés- et de la suivre. Toutes ces angoisses que Yelly partageait avec moi à propos de ma futur appréciation endroit ne faisait qu'attiser ma curiosité, et je la pressai de continuer d'avancer d'une légère pression de la main sur son dos.

- Oui oui, on verra ça là-bas!

Ce n'était pas très empathique et compatissant comme paroles il faut dire... Ce n'est pas que je me fichais de ses inquiétudes mais... Rah et puis, disons-le franchement : Ses inquiétudes m‘indifféraient totalement ! Bon, maintenant c’est dit ! Mentalement, mais dit tout de même. La patience n'est décidément pas une de mes grandes qualités, mais j'en avais tellement d'autres que ça compensait. Ma remarque ne sembla heureusement pas choquer Yelly puisque une branche écartée, deux ou trois pas et quelques secondes plus tard, nous entrions dans son repaire secret tant attendu.

Devant le spectacle éblouissant de la vaste clairière, du ruisseau à l’eau cristalline, mais surtout des licornes au pelage immaculé, je restai bêtement sur place, contempla la beauté du tableau qui s’offrait à moi. Yelly, plus prompte que moi et vraisemblablement plus habituée aussi, s’avança vers l’une des créatures. Souriant, je me décidai à aller la rejoindre et m’avançai vers une seconde licorne, adulte cette fois à en juger par la couleur de sa légère fourrure. Détendu par l'atmosphère de paisible tranquillité qui règnait dans les lieux, je n'en fut que plus pris de court lorsque soudainement, une baguette s'agita sous mon nez. Yelly... ? Un peu perdu et désorienté par les circonstances, mon esprit embrumé ne compris que lorsque la vert et argent prit la peine de préciser les raisons de son attaque inattendue et d'y ajouter un petit désolé que j'acceptai en maugréant, pas tant pour l’attaque que le fait que je ne pourrai que regarder les licornes de loin.

- Foutues licornes sexistes...

Désappointé par la situation qui jouait en ma défaveur, je m’éloignai pour laisser à ma compagne nocturne le loisir et le plaisir de les caresser en toute tranquillité, c’est-à-dire sans un idiot (en l’occurrence moi) essayant d’attirer désespérément l’attention des licornes. Me refusant à bouder, je me répétai et que de toute façon, j’avais toujours la magnifique vue. Essayons d’être optimiste en toute circonstance. Et surtout, tentons de ne pas blesser Yelly, qui s’était tant inquiétée quant à savoir si j’allais aimer cet endroit, parce qu’en réalité il était vraiment super. Je m’étendis, dos à terre, sur le gazon légèrement humide qui ne se gêna pas pour mouiller à son tour mon chandail, mon pantalon, et bref tout vêtement ayant l’indélicatesse de l’écraser. Vengeance dérisoire de feuillus auxquels je n’accordai aucune attention. Je profitai du moment pour admirer l’aisance et le bien-être qui semblait émaner de Yelly lorsqu’elle était avec ses licornes, et je crut pouvoir apercevoir un instant pourquoi cet endroit était si spécial à ses yeux.

Après quelques minutes de ce manège, je n’étais toujours pas ennuyé, mais fouillai néanmoins dans mon sac à la recherche d’une quelconque friandise. J’en sorti quelques guimauves que j’avais voulu ramener en douce dans le dortoir, vestige de notre bataille dans la salle sur Demande. Un sourire malicieux au visage, je visai en fermant un oeil avec concentration.

- 10 points pour la tête, 0 pour le dos... 100 pour les fesses...

Sans vouloir véritablement débuter un second combat (j’avais eu ma dose de guimauves dans la figure pour aujourd’hui), je la lançai sur elle simplement pour attirer un sourire ou tout de moins un regard amusé. En d’autres mots, attirer l’attention ! Yay ! Et un 10 point ! Lorsqu’elle se retourna en ma direction, je lui adressai un sourire innocent en sifflotant, en une parfaite imitation de « celui-qui-est-coupable-mais-fait-semblant-que-c’est-pas-sa-faute-même-si-ça-paraît-énormément ». Tout à fait subtil... Surtout compte tenu du fait que je suis le seul ici présent et que j’ai une autre guimauve dans la bouche. En riant, je retombai sur le dos et laissai mon regard se tourner vers les étoiles.

Je continuai de flatter le pelage or de la petite licorne devant moi, alors que d'autres s'approchait confiemment vers moi. J'étouffa un petit rire a la remarque de Sirius, eh oui, peut-etre que les licornes étaient effectivement sexistes. Je savais qu'il ne le prendrait pas personnel et je le laissa se promener un peu, découvrir le magnifique paysage qui nous entourait, cette endroit sortit tout droit de mes plus beaux reves. En fait cela me faisait du bien d'en avoir parler a quelqu'un, maintenant je n'étais plus la seule a garder jalousement cet endroit secret. Je pouvais partager toute cette beauté avec quelqu'un d'autre, de plus j'y voyais un certain engagement, je ne pouvais le défénir, mais nous partagions un secret.

J'étais concentré a caresser le museau de la jeune licorne or lorsque je recu quelque chose derriere la tete, quelque chose de mou dont je cru identifié. D'alleuir ce n'était pas la premiere fois que j'en recevait sur la tete cette nuit. Je me retrouna vers Sirius, un sourire amusé au visage. Je remarqua sont petit air tres subtile et je laissa échapper un rire, pas un gros éclat de rire, juste un petit rire, cette endroit m'empecher d'etre en colere et améliorait mon humeur. J'avais assez fait attendre Sirius, coucher dans l'herbe. Je me décida donc d'allé lui tenir compagnie , je l'avais quand meme trainer jusque ici.

Je m'allongea doucement a ses cotés, admirant a mon tous les étoiles, ces petits points lumineux qui parraissaient si loin de notre monde. Je repera quelques constellations que l'on nous avait enseigner en astronomie. Je ne brisa pas tout de suite le silence armonieux qui regnait, j'attendis quelque minutes puis pris enfin la parole.

- Eh puis, tu connaissais ? demadais-je avec un petit sourire de défi. Justement ce défi me paraissait si loint ... Tu en penses quoi ?

Je pensai a continuer de regarder les étoiles, mais finalement je décidai de tourner la tete en sa direction pour attendre sa réponse.

( Désoler pour les accents ce PC ne les fait pas et pour la minuscule longeur de ce poste ... rendu chez moi j'essairais de le continuer )

Défi... défi... Quelqu'un a dit défi ? Il y avait un petit moment déja que je n'y pensais plus à celui-la... Mais il me revint en vitesse, en même temps que la douloureuse idée des 30 minutes. Après un si lamentable échec (La cuisine des elfes de maison dont elle connaissait déja l'emplacement, de surcroît, pouvait-elle vraiment rivaliser avec cette clairière et ces licornes ? Question totalement inutile. M'enfin...)

- J'ai perdu, je l'avoue... Le Roi -à traduire par moi-même- doit s'incliner pour une fois devant la princesse des Serpents, dis-je, plaisantant, en me levant pour accompagner mes paroles d'une petite courbette ridicule. Aussitôt fait, je retournai m'étendre aux côtés de Yelly.

Une telle défaite aurait été honteuse si les circonstances l'entourant n'étaient pas telles qu'elles l'étaient en ce moment, c'est-à-dire si nous ne nous trouvions pas dans un boisé aussi magnifique, au milieu d'une forêt à l'allure habituellement si inquiétante, si les licornes n'avaient pas été aussi douces, si la soirée n'était pas aussi avancée et si Yelly n'avait pas été d'aussi bonne compagnie. Si ce n'était pas de ces conditions, peut-être aurai-je eu une pointe d'humiliation. Mais pas cette fois. Parce qu'à vrai dire, la soirée avait été étonnament agréable, moi qui m'attendait à une tour d'astronomie vide et une mauvaise blague de la part de James. Et dire qu'il pensait me voir rentrer dans les 15 minutes qui suivaient, désappointé du faux rendez-vous, alors que je ne serai de retour certainement qu'au petit matin... Avec de merveilleux souvenirs d'une agréable soirée! Je me tournai sur le côté de manière à faire face à Yelly.

- Cet endroit est vraiment super. Je te remercie de m'y avoir amené. Maintenant je vais savoir où faire mes fêtes entre Gryffondors ! M'exclamai-je avec un sourire en coin qui trahissait l'amusement que je retirais de l'agacer de la sorte.

[Rah et puis... J'ai pas vraiment d'idée, sauf de les faire rentrer et ça collerait pas avec le caractère de Sirius de le lui proposer. Je m'arrête donc là, mais si tu veux que je continue quand même, tu m'en parles !]

Je me sentais étrangement bien, là allonger dans l'herbe, aux côtés de Sirius Black, un jeune homme que je croyais haïr depuis des années. Et pourtant, présentement, je l'adorais. Il avait été sympa toute la nuit. C'était incroyable, presqu'iréel. Je ne voulais pas que tout cela finisse. Dès le lendemain, lorsque nous nous croiserons dans un couloir, allait-il retrouver cette stupide carapace qui faisait de lui l'un des gars les plus aduler de Poudlard ? Allait-il risquersa réputation en me saluant ? Allait-il m'ignorer totalement ? Et moi qu'allais-je faire ? Je n'en savais rien. L'ignorer`à mon tour ? Oh eh, puis, là Yelly, t'es en train de gâcher la fin de cette soirée, laisse toutes ces questions existencielles de côté et profite-en. Tu es dans un endroit magnifique, avec un compagnon extraordinaire alors chasse ces petits soucis insignifiants et vie le moment présent.

J'éclatai d'un rire cristallin lorsqu'il se leva et s'inclina bien bas à mes pieds. Très, trop drôle. Et le tout acocmpagner d'un petit discours un tant soit peu mélodramatique. Je coutinuai de sourire bêtement, regardant les étoiles, pensant à cette soirée formidable, je l'avoue, j'avais l'air un peu stupide. J'étouffai un baillement, mon dieu j'était fatiguer, je regardai mollement ma montre, sans me départir de ce stupide sourire, 4h30 AM, Merlin ! Le temps avait filé à une vitesse extravagante, je ne peux aps dire que je m'étais ennuyée. Je me retournai sur le côté, le regardant dans les yeux, j'allais lui annoncer l'heure lorsqu'il me devança avec ce petit ton moqueur qui réussissait à chauqe coup à me faire rire. Il ouvrit la bouche, encore une fois pour dire une de ses adorables stupideries. Je rigolai doucement, sachant que jamais il ne dévoilerai cette endroit à quiconte, il me l'avais promis. Je savais que cette endroit était super, et j'était contente de l'y avoir ammené.

- Je sais, cette endroit est extra, et si jamais tu ose venir la perturber avec tes lions, je te trucide, dis-je sur le ton de la plaisanterie. Heuu, Sirius, je crois qu'il faudrait rentrer, tu vois il est rendue 4h30 ... et euhh ... ouais c'est ça là.

Ça parraissait tant que ça que je n'avais pas la moindre envie de rentrer ?

Rentrer, rentrer... Déjà ? Le temps avait donc passé si vite ? J'affichai une moue significative et clairement désappointée. Une heure ou deux n'auraient certainement pas été de refus. Je papillonai exagérément des yeux en prenant un de mes airs dépité des plus efficaces. Je passai mentalement en revue l'inventaire de mes plans préconçus pour faire changer d'avis Yelly sans toutefois paraître désespéré (j'ai une certaine fierté tout de même), lesquels passaient de la moue craquante à l'argumentation féroce. Mes plans furent pourtant bien vite stoppés par le regard entendu de l'objet de mes manigances qui me ramena à l'ordre, signifiant clairement que tout signe de contestation était inutile. Avec un soupir de résignation appuyé (tout pour la faire sentir coupable, un Lion n'abandonne jamais!), je me relevai pour ensuite lui tendre la main et l'aider à se mettre sur pied.

- Hop, hop, hop, debout la couche-tôt!

Nous commencâmes à marcher avec une lenteur étudiée et totalement délibérée, tout en continuant de discuter. La forêt Interdite et le lac furent bien vite derrière. Je passai l'entrée avec les précautions restreintes au minimum, personne ne pouvant plus nous surprendre. (même Rusard, zélé comme il l'est, ne restait pas éveillé jusqu'à cette heure, ce qui n'est pas peu dire). Seul le regard réprobarateur des tableaux nous accompagnèrent durant la traversée des couloirs. À l'approche des escaliers qui signifiait la fin de cette soirée, Yelly devant descendre et moi, monter, un léger malaise m'envahit. Peut-être le retour à ma conscience des règles règnant entre Gryffondors-Serpentards, celles qui semblaient nous avoir tant fait défaut cette nuit. Ce sentiment passa rapidement, comme soufflé par un vent d'indépendence et de liberté qui n'en avait que faire de ces préjugés cruels et sans réels fondements.

Arrêté, je me tournai vers Yelly, cherchant pour une rare fois mes mots. Ne me venait à l'esprit que l'habituel « Merci pour cette magnifique soirée » qui était totalement cliché et, comment dire,... anti-moi (m'enfin, vous comprenez... J'espère...). Alors que j'avais l'habitude de toujours savoir quoi dire et quoi faire pour arriver à mes fins, à savoir séduire la fille avec qui j'ai partagé la soirée pour en arriver à l'embrasser et l'attirer dans ma chambre, j'étais alors au prise avec un double problème : Je ne savais que faire ni que dire, et, plus important encore, je ne savais même pas quelle était cette fin désirée. Yelly était décidément un cas particulier..

- Eum... Bonne nuit ? Dis-je, hésitant, l'interrogation clairement visible dans ma voix : Je ne menai pas cette rencontre. L'expérience n'était pas spécialement désagréable, mais plutôt disons... déstabilisante. Reprenant mon aplomb, je m'approchai d'elle sensiblement, la dominant d'une bonne tête, et posai ma main sur l'épaule droite de Yelly. Mon pouce caressa un bref instant celle-ci avec d'y exercer une légère pression pour l'attirer vers moi. Un calin, c'est neutre comme position, non...? Bien sûr que non, tête de linotte! Ou plutôt chochotte, comme Yelly sait si bien le dire. Je souriai à cette épithète, sourire qui fut bien vite agrandit lorsque je refermai mes bras sur la Serpentarde.

Ohh lah lah, on dirais qu'il avait décider de me faire sentir encore plus coupable... non mais il se levait comme si c'était plus que difficile et Mr.Chochotte ne faisait bien certainement aucun effort pour essayer de masque le fait qu'il n'avait aucune envie de partir et qu'il se foutait un peu de l'heure. J'acceptai quand même sa main avec un petit sourire contris et je me relevai d'un bon un peu trop dynamique.

- J'suis pas couche tôt, marmonais-je dans ma barbe, mais je ne pus m'empêcher un petit sourire, wow Yelly, và falloir que tu calme ta joie !

On s'était entendue, sans s'en parler, qu'on allait tout faire pour étirer le moment. Nous marchâmes donc lentement, trèèèès lentement, s'en était presqu'endormant et pourtant l'orée de la forêt apparut beaucoup trop rapidement à mon gout. Le château semblait presque courir à notre rencontre et nous ne pouvions marcher moins vite. Nous entrâmes facilement dans le château, beaucoup trop facilement pour deux hors la lois trainant encore à cette heure. Mais justement ... à cette heure personne n'aurait pensé que quelqu'un, autant désobéïssant soit-il, sortirais de son lit.

Je repensai pour la millième fois au début de la soirée, moi qui croyait avoir à faire à un stupide Gryffondor macho, immature et arogant ... j'avais été plus qu'agréablement surprise. J'étais heureuse, trop heureuse, d'avoir brisé ce préjuger, qui opposait les verts aux rouges. Eh puis, moi qui avait ce préjuger, c'était tellement stupide. N'étais-je pas la seule Serpentarde qui les détestais tous sans aucune exeption. Je réalisai maintenant que j'avais été conne de penser que je ne pourrais m'entendre avec un Gryffondor. Enfin bref ... nous arrivâme aux escaliers. Je devais retourner dans mon dortoir dans le fond de ces cachots humides et répugnant, dans une chambre que je partageait avec des filles encore plus répugnante, dont une en particulier qui se nommait Bellatrix Black, mais jamais je n'aurais penser que deux cousin cousine aurait pu être si différents.

Donc, je me préparais à biffurquer en direction des cachots, lorsque je me rappelai soudainement, dans une éclaire de génie innatendue, que j'avais un compagnons à saluer. Oh-oh, problème, bug de ce petit et minable cerveau que je possédais. Qu'est-ce que j'allais dire ? Faire ? You-hou, Yelly Akers, pitier depuis quand est-ce que tu ne sais pas quoi dire. Pourquoi est-ce que tu flancherais devant ce garçon ? N'est-il pas tout ce qu'il y a de plus normal ? Oui. NON. Pas du tout. C'est un Gryffondor symphatique que j'apprécie beaucoup et j'aimerais vraiment ne pas faire un faux pas. Je n'eu pas à réfléchir bien longtemps car il posa sa mains sur mon épaule. Je me figeai, mon regard devint par pur réflexe quelque peu hostile. Il n'allait pas m'embrasser là, je ne suis pas née de la première pluie ! Il m'attira doucement contre lui pour me faire un colleux. Ok, il n'allait pas m'embrasser, déçue ? Peut-être, mais une colle, s'étais beaucoup plus sains non ?

Ses bras étaient ferme et je dois avouer, musclés ( hihii ), il sentait l'homme, pas le gamin. Je décida sous une impulsions quelconte ( faux que je soigne ce genre de chose ) de nicher ma tête sous son menton et de fermer les yeux. FERMER LES YEUX. Je. suis. pathétique. Réellement pathétique. On dirais que c'est la première fois que je touche un gars de toute ma courte vie. Réveille ma fille ...

Me souvenant qu'il m'avait souhaiter '' Bonne Nuit '' je marmona peu clairement :

- Mmmm, bonn' nuit toi auchi.

Sans le lâcher ( pathétique ).

Moi, mes bras l'enserrant, le menton posé sur sa tête à simplement respirer le parfum de ses cheveux. Elle, callée contre moi pensant à je ne sais trop quoi, à moi, j'espère. Je crois que nous aurions pu rester ainsi encore un long moment si je n'avais pas laissé retombé mes bras en les laissant frôler imperceptiblement le long de son corps. Le délai respectable d'une étreinte amicale était dépassé, et je ne voulais pas commettre d'impair en la capturant dans mes bras de telle manière qu'elle en vienne à penser que calin sous-entendait plus et à douter. Je penchai la tête vers son oreille.

- Rendez-vous bientôt, enfin, je l'espère. Je te dois toujours un trente minute, murmurai-je pour des raisons que j'ai de la difficulté à déterminer puisque personne n'aurais pu nous entendre de toute façon.

Cette position créait une étrange sensation d'intimité, de secret partagé, comme si nous rencontres ne pouvaient être partagées avec quiconque d'autre que nous, et seulement nous deux, comme si même les tableaux ou les murs (c'est bien reconnus qu'ils ont des oreilles et fouinent leur nez partout) ne pouvaient y prendre part. Le silence de la nuit tombée scella le pacte non-dit : ces rencontres resteraient secrètes jusqu'à nouvel ordre. Cela me plaisait bien. Ce n'est pas que... J'avais honte de Yelly. Ça non. Mais seulement, toutes les filles avec qui j'avais sorti l'avaient toujours voulu le dire à tout le monde, comme si ça leur conférait quelque chose de plus que toutes les autres. Tout à fait stupide. Je ne sentais pas cela avec Yelly, et ça me faisait bien plaisir pour une fois.

Bon, fini le monologue intérieur, sinon Yelly va commencer à sérieusement se demander quel est mon problème mental! Je m'éloignai donc d'elle et m'engagai dans l'allée vers la tour de Gryffondor. Les réflexes de grand séducteur reprenant le dessus par automatisme -après tant d'années de pratique, ce n'est pas étonnant-, je me retournai une dernière fois, sourit et, d'un petit signe de la main, lui dit à la prochaine. Le coeur léger, je ne réagit même pas aux piques de la Grosse Dame, fâchée de s'être faite réveiller par un (je reprend ses mots) : ''Jeune inconscient irrespectueux''. Pff. Je me laissai tomber comme une pierre sur mon lit.

- T'est totalement désespéré ou en manque pour avoir attendu jusqu'à cette heure si, mon pote... Va falloir te trouver une fille, déclara un James à la voix endormie, que j'avais visiblement réveillé en entrant.

Je me contentai de rire en jetant un coussin à travers la pièce en espèrant qu'il atteigne mon farceur d'ami (Hahaha. Qu'il est drôle.) et je n'eut droit en retour qu'à un : ''Raté'' qui me donna des envies de vengance, lesquelles se calmèrent très rapidement , car, après tout, les conneries de James avaient parfois d'autres avantages que de me faire attendre après une fille fantôme dans la tour d'astronomie ou de me faire enrager. Quelques avantages nommés... Yelly.